Critique et analyse cinématographique

BIFFF 2015 – Jour 7

Ce début de semaine au BIFFF amène un film très intéressant : Faults de l’américain Riley Stearns. À côté de ça, quelques succès du cinéma mondial font dans le classicisme ou le grand guignolesque.

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The Target de Chang

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Ce remake coréen du film français À bout portant de Fred Cavayé est meilleur que l’original – ce n’était pas difficile. Mais même s’il a modifié certains personnages et quelques points de scénario, il n’en gagne pas forcément en originalité et ne vaut finalement que pour son déferlement d’action fait de combats « mano a mano » et de tôles froissées. Un thriller d’action coréen de plus donc, comme il y en a beaucoup dans ce festival.

Note : 5/10

 

Faults de Riley Stearns

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Dans le premier long métrage de Riley Stearns, un spécialiste des sectes, en pleine déchéance, se voit mandater par des parents inquiets pour récupérer et « déprogrammer » leur fille, tombé sous le joug d’une organisation secrète du nom de Faults. Mais petit à petit, la méthode du soi-disant spécialiste pour éloigner la jeune femme de ses croyances se retourne contre lui, et l’on ne peut plus dire avec certitude qui mène la danse.

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Note : 6,5/10

 

El Niño de Daniel Monzón

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Ce gros succès espagnol prend comme contexte le trafique de drogue dans le détroit de Gibraltar. Décrivant en parallèle le parcours d’El Niño, un petit transporteur de haschich qui achemine la marchandise en zodiaque, et celui de Jesús – un policier tentant de démanteler la filière, le film se résume à cet affrontement à distance, vraiment très peu passionnant et à la réalisation désespérément classique.

Note : 4/10

 

Greatful Dead d’Eiji Ushida

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Nami est une jeune femme dérangée qui a pour hobby de suivre et d’épier les âmes esseulées. Mais quand quelques prêcheurs se mettent en tête de réintégrer les solitaires dans une vie sociale, Nami pète littéralement les plombs et se lance dans une grande virée meurtrière. Si Greatful Dead surprend dans un premier temps par son sujet bizarre et une mise en scène décalée, assez inspirée, il sombre totalement dans le n’importe quoi lors de sa seconde partie, gâchant ainsi sa matière prometteuse.

Note : 4,5/10

 

Le BIFFF se déroule du 7 au 19 avril, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles

Plus d’infos sur le site du BIFFF

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