Critique et analyse cinématographique

Sorties Cinéma – 03/12/2014

Grosse semaine de sorties mais peu de chefs-d’œuvre à l’arrivée : le film hongrois White God tire son épingle du jeu.

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White God de Kornel Mundruczó

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Prix Un Certain Regard à Cannes, White God est séduisant à plus d’un titre, d’abord parce qu’il apparaît comme à part dans la filmographie de son réalisateur, le hongrois Kornel Mundruczó, et surtout parce qu’il fait tenir des arguments de film d’auteur dans un habillage de film de genre, sans jamais clairement se positionner d’un côté ou de l’autre.

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Note : 8/10

 

Les Pingouins de Madagascar de Simon J. Smith et Eric Darnell

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Porté par un humour décalé des plus efficaces, le spin-off de Madagascar reste sur la lignée du troisième volet, le meilleur de la série. Malheureusement, le scénario et la folie s’essoufflent dans le dernier tiers, assez poussif, et le film reste donc sur une note dissonante.

Note : 5,5/10

 

La French de Cédric Jimenez

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Dujardin et Lellouche se prennent pour Ventura et Delon dans un film de gangsters à la française qui voudrait bien faire du Scorsese ou du Friedkin, mais parvient tout juste au niveau d’un téléfilm regardable, sans plus.

Note : 5/10

 

Two Night Stand de Max Nichols

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Pour son premier film, le fils de Mike Nichols livre une comédie romantique classique, à peine épicée par quelques propos salés et une scène de sexe un peu plus graphique que la moyenne. Cela ne fait malheureusement pas un film, malgré la bonne volonté des deux jeunes comédiens, Miles Teller et Analeigh Tipton.

Note : 4/10

 

Jessabelle de Kevin Greutert

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Envoûtement et hantise dans le Bayou pour ce film d’horreur très convenu et sans rythme, dont la surprise finale, à la fois explicative et expéditive, tombe comme un cheveu sur la soupe.

Note : 4/10

 

Paddington de Paul King

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Incompréhensiblement encensé par toute une partie de la critique paresseuse, Paddington est une adaptation de plus d’un livre pour enfants du patrimoine britannique, faite d’hymne à la tolérance et d’éloge du noyau familial. Rien ne déborde dans ce déluge de bons sentiments pathologiquement « mignon ». Avec ce type de divertissement d’un autre âge, petits et grands peuvent continuer à bêtifier en cœur, dans un grand élan de conservatisme déguisé.

Note : 3/10

 

Retour à Ithaque de Laurent Cantet

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Cantet filme un huis-clos à ciel ouvert à Cuba, et livre un de ses plus mauvais films : du théâtre filmé bavard et roublard, dans lequel l’intelligentsia cubaine se lamente sur ses illusions perdues. Crispant !

Note : 3/10

 

My Old Lady d’Israel Horovitz

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Quand un dramaturge américain réalise lui-même l’adaptation d’une de ses pièces, à Paris, avec des influences et des acteurs britanniques, il ne faut pas s’étonner de tomber sur du théâtre filmé de bas-étage, sans la moindre ambition cinématographique, et reposant sur quelques révélations fumeuses et autres éclats de voix démonstratifs.

Note : 3/10

Une Réponse

  1. Louis Dandroit

    Incompréhensiblement? Vanité imbécile de certains critiques dont les dithyrambes tombent souvent, de façon insondable je vous rejoins, à côté de la plaque mais n’oublions pas qu’ils sont quelquefois bien payés (outre le copinage à un niveau local auquel j’ai fait allusion dans mon post du 20 juillet) pour relayer les propagandes diverses qu’ils se doivent de relayer.

    décembre 10, 2014 à 20:00

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