BIFFF 2014 – Jour 8
Premier vrai coup de cœur pour le mexicain Halley et mention pour le correct The Hour of The Lynx en cette huitième journée au BOZAR.
Halley de Sebastian Hofmann
Traitant de la problématique du corps sous toutes ses formes, cet étonnant premier film mexicain aborde le thème du mort-vivant en le prenant au pied de la lettre et en y apportant une dimension sociale. Lent et contemplatif, Halley captive par sa mise en scène et soulève de nombreuses questions à l’arrivée. Intéressant et prometteur pour l’avenir d’un jeune cinéaste.
Note : 7/10
The Hour of the Lynx de Soren Kragh-Jacobsen
Très classique dans sa mise en scène, cette plongée dans l’esprit d’un jeune meurtrier doublé d’un questionnement philosophico-religieux sur la présence de Dieu est suffisamment bien construite et intelligente dans ses dialogues pour retenir l’attention. Elle bénéficie en outre d’un casting solide, emmené par Sofie Grabol – la charismatique héroïne de la série The Killing.
Note : 6/10
Open Grave de Gonzalo Lopez-Gallego
Démarrant comme un « whodunit » dans lequel personne ne se rappelle qui il est ni ce qui a bien pu se passer, Open Grave dévie assez vite vers le survival, pour terminer en film de zombies. C’est un peu beaucoup ? Ben oui ! Très décevant dans sa solution et pâtissant d’une distribution hystérique – l’inénarrable Sharlto Copley en tête –, le film est au final une série B banale, ni plus ni moins.
Note : 5/10
Omnivoros d’Oscar Rojo
Hésitant entre thriller grand-guignolesque et vrai film gore, Omnivoros se voudrait subversif sous prétexte qu’il traite du cannibalisme. C’est surtout vers l’humour involontaire et le ridicule qu’il tend, grâce à un final aussi incohérent que laborieux.
Note : 4/10
The 7th Floor (Séptimo) de Patxi Amezcua
Thriller paranoïaque dans la veine du Frantic de Polanski, Séptimo se voudrait hitchcockien mais en est malheureusement loin, faute à la mollesse du scénario et à celle de la mise en scène. Le twist, qui intervient au deux tiers du film, et les motivations du « méchant » sont en outre particulièrement dérisoires et la conclusion tombe à plat.
Note : 4/10
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